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#Tendances produits
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Interview / Alexandra Bazetoux : "Il faut des pré-commandes pour lancer la Rivike
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Alexandra Bazetoux est co-fondatrice de Rivike, le premier vélo à pagaie gonflable. Après 5 ans de développement, le Salon Nautique de Paris sera l'occasion de lancer officiellement la marque et de lever des fonds (pré-commandes, fonds d'investissement) pour lancer la production.
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Pouvez-vous nous présenter le concept Rivike ??
Le Rivike est un vélo sur l'eau, un vélo à pagaie gonflable et donc transportable. C'est un produit qui, esthétiquement parlant, existait déjà il y a une vingtaine d'années avec un panneau rigide. Ça s'appelait surfbike. Nous l'avons optimisé et modernisé en l'adaptant sur une planche gonflable. C'est la véritable innovation proposée par Rivike. Le design du produit a déjà existé, mais je ne l'ai jamais vu auparavant car il est gonflable. Un brevet a été déposé.
Il y a déjà des vélos sur l'eau, nous n'avons pas inventé le concept, mais aucun d'entre eux n'est gonflable. Les autres modèles sont également différents, ils se composent de deux bottes et d'un vélo et non d'une planche.
C'est aussi un projet polyvalent et polyvalent, avec 4 utilisations différentes, actuellement en cours de développement :
Un vélo sur l'eau
Un paddle board en enlevant les pédales et le guidon
Un kayak à pagaie en y fixant un siège
Une planche à voile
Pourquoi choisir Nautic pour lancer votre produit ?
Un prototype spécialement conçu pour le salon sera présenté, car Rivike n'a pas encore été développé. La planche sera plus courte, pour aller encore plus vite. Nous aurons un stand sur le village de toboggans dans le hall 1, emplacement F82, avec un sol dur, pour pouvoir fixer la planche et tourner le système de pédalier. Et les acheteurs bénéficieront d'une réduction de 15% sur le prix total !
Nous aimerions avoir des pré-commandes, trouver un fonds d'investissement pour rendre Rivike accessible au plus grand nombre. Nous mènerons également une campagne de financement par la foule par la suite et nous espérons sortir les premiers exemplaires à l'été 2019.
Nous espérons pouvoir obtenir des commandes de professionnels tels que des chaînes d'hôtels ou des organisations sportives. Mais aussi les particuliers, car si la Rivike a un prix, c'est aussi un investissement puisque nous pouvons faire 4 types de sports différents.
Pour qui est Rivike ?
Aux personnes qui pagaient mais qui n'ont pas encore de planche ou aux personnes qui font du vélo. Avec un prix de vente de 2 790 euros TTC, nous sommes plus intéressés par le CSP+, même si je souhaite le rendre plus accessible à long terme.
Pourquoi ce prix ?
Pour l'instant, il faut le produire, et les coûts de production sont importants. Si la planche a été conçue en interne, en la développant spécialement pour cette pratique, elle est fabriquée par des professionnels de la pagaie.
Comment avez-vous géré votre communication jusqu'à présent ?
Nous avons lancé un site Web et je suis un peu animateur de réseaux sociaux - Facebook et Instagram. Pour l'instant, je n'ai pas fait de publicité payante sur Google, seulement sur les réseaux. Nous sommes une petite structure et une petite équipe. Nous avons préféré nous concentrer sur le produit avant l'aspect communication.
Le Nautic sera donc le lancement majeur du produit Rivike. Ensuite, nous participerons à la Glagla Race en janvier 2019, une course de pagaie sur le lac d'Annecy à laquelle participeront des centaines de passionnés de pagaie debout d'Europe, d'Australie et d'Hawaï. C'est très international et nous espérons faire connaître notre Rivike là-bas aussi.
Depuis combien de temps travaillez-vous sur le projet ?
Cela fait 5 ans, mais avant cela, nous avions une activité d'emploi à côté. Nous avons vu que nous pouvions être brevetés et nous l'avons fait. Si ça n'avait pas été le cas de toute façon, ça n'aurait servi à rien. Plusieurs prototypes ont alors été conçus, des mécanismes ont évolué, etc. La Rivike est esthétiquement similaire à la Surfbike, mais tout a changé. Nous avons optimisé un produit qui existait il y a 20 ans. Nous sommes les inventeurs du premier vélo gonflable, polyvalent et polyvalent sur l'eau.
Comment voyez-vous la suite ?
Le produit est en cours de développement. Il faut réunir beaucoup d'argent pour lancer Rivike, mais je ne suis pas inquiet. Il y a beaucoup de personnes intéressées, beaucoup d'étrangers aussi, comme des distributeurs à San Diego. Nous avons aussi des écoles de commerce qui nous ont contactés pour discuter de la possibilité d'avoir la Rivike comme support de régate.
Sur le site, nous avons aussi beaucoup de gens qui remplissent un formulaire de contact pour une pré-commande et pour être informés de la campagne de financement.