Voir la traduction automatique
Ceci est une traduction automatique. Pour voir le texte original en anglais cliquez ici
#Actualités du secteur
{{{sourceTextContent.title}}}
Navigation de nuit : Le coureur au large Henry Bomby partage 5 conseils pour barrer la nuit
{{{sourceTextContent.subTitle}}}
Henry Bomby a parcouru beaucoup de kilomètres dans la nuit. Il parle à Andy Rice de la façon de maintenir la vitesse de son bateau après la tombée de la nuit
{{{sourceTextContent.description}}}
C'est lorsque vous vous retrouvez à 50 nœuds avec le grand cerf-volant sur un Figaro en solitaire alors que vous essayez de passer le cap Finisterre que vous appréciez le temps passé à régler quelques routines de navigation de nuit. Pour Henry Bomby, cette grande nuit au large de La Corogne a été beaucoup plus effrayante que tout ce qu'il a rencontré dans l'océan Austral lors de la dernière Volvo Ocean Race.
Il a également traversé l'Atlantique à bord d'un trimaran MOD70 à des vitesses supérieures à 30 nœuds. Toutes ces expériences de navigation de nuit sont très différentes, mais il existe des règles d'or qui s'appliquent à tous, que vous soyez sur un monocoque ou un multicoque, en solo, en double ou en équipage complet.
1. Faire comme en plein jour
La navigation de nuit sollicite davantage vos autres sens. Il faut donc s'efforcer de faire en sorte que la nuit ressemble le plus possible au jour : des bandes de jour sur la voile et des torches pour éclairer les témoins et le guindant des voiles d'avant, par exemple.
Sur un bateau avec équipage, assurez-vous de ne pas gêner la vision nocturne des autres, mais si je cours en solo ou en double, j'ai tendance à avoir une lumière vive qui éclaire en permanence le foc et le cerf-volant lorsqu'ils volent.
Je garde une torche d'homme à la mer dans ma poche et je porte une torche de tête Black Diamond. Si vous avez des torches vraiment brillantes, souvenez-vous qu'il n'est pas nécessaire de les faire briller directement sur la voile et d'aveugler tout le monde avec le reflet. Vous pouvez en éclairer seulement 5 % sur la voile et faire disparaître le reste du faisceau dans le ciel nocturne. Si le clair de lune est bon, vous n'aurez peut-être pas du tout besoin des torches.
2. Train de nuit
Si vous faites des courses du RORC en été, vous savez que vous pouvez avoir cinq ou six heures d'obscurité, et que vous allez passer au moins un sixième de votre temps de course dans le noir. Vous devez donc vous efforcer de passer un sixième de vos heures d'entraînement dans le noir également.
Mais presque personne ne le fait, ce qui signifie qu'il y a des possibilités pour ceux qui font l'effort supplémentaire de pratiquer dans le noir. Dans une course, les bateaux se laissent souvent distancer une fois la nuit tombée parce qu'ils n'ont tout simplement pas orchestré leurs manœuvres dans le noir. Ne soyez pas ce bateau.
3. Coucher et lever du soleil
Assurez-vous d'avoir de bons barreurs expérimentés à la barre pour les périodes de transition entre la nuit et le jour, au coucher du soleil en particulier. Il est essentiel de comprendre comment le bateau se comporte de manière optimale pendant la journée et comment vous devrez peut-être adapter la configuration du bateau à la tombée de la nuit. C'est particulièrement vrai si vous naviguez sur un parcours VMG au vent ou sous le vent où vous voyez vraiment la différence dans la capacité de barre et dans la capacité à maintenir le bateau dans le sillage. Les vagues ajoutent une autre dimension de difficulté.
Avec une visibilité réduite, il est essentiel de bien sentir le bateau, mais vous devrez aussi vous fier davantage aux instruments. Notez les chiffres que vous voyez avant le coucher du soleil et utilisez-les comme guide une fois la nuit tombée. La nuit, les instruments sont vraiment vos amis. C'est une bonne compétence que de pouvoir tenir le bateau à ces chiffres.
4. Règles relatives au droit de passage
N'oubliez pas que la nuit, les règles de prévention des collisions changent. Assurez-vous d'être au courant du Règlement international pour prévenir les abordages en mer (IRPCAS). Si vous êtes sur un circuit de course très fréquenté, le skipper et le navigateur doivent tenir l'équipage sur le pont bien informé de tout autre bateau sur une trajectoire d'abordage. Il m'est arrivé à quelques reprises, en Figaro, que la course soit si serrée que j'ai appelé d'autres concurrents par radio juste pour les avertir de ma présence. Mieux vaut prévenir que guérir.
5. Faire le plein
Les gens oublient souvent de manger le soir, ou bien ils restent dans le même schéma alimentaire que s'ils étaient sur le rivage, dînant au coucher du soleil et ne mangeant ou prenant leur petit déjeuner qu'au lever du soleil. Mangez toujours quelque chose qui vous donnera de l'énergie entre minuit et 3 heures du matin, que ce soit un repas lyophilisé, une barre énergétique, des noix ou autre chose pour vous aider à passer la nuit.
Il y a un peu de bravade dans le fait d'être un marin de haute mer, mais plus vous dormez, plus vous êtes performant quand vous êtes de quart. Si vous êtes dans une course très serrée et que vous avez dormi moins de deux heures, c'est probablement 2 à 3 % de moins que votre niveau de concentration, ce qui pourrait se traduire par un retard de 1 % sur vos concurrents. Si vous êtes un membre clé de l'équipe de pilotage, gardez le plus de fraîcheur possible pour ces moments-là.
À propos de l'expert
Henry Bomby s'impose rapidement comme l'un des grands noms de la course au large. Quatre fois participant à la Solitaire du Figaro, il a rejoint Turn the Tide on Plastic pour la dernière Volvo Ocean Race. Aujourd'hui, à 29 ans, il vise les Jeux olympiques de 2024 dans la nouvelle épreuve de quillard offshore en double.